Dans un article du 11 juin 2019, nous avions abordé la question des fongicides SDHI qui ont fait l’objet d’une l’alerte par des scientifiques en avril 2018. Ce sujet nous a paru suffisamment emblématique pour que nous nous y arrêtions un instant. Nous écrivions : « il s’avère qu’à l’étude de ce dossier, la France a bel et bien appliqué le principe de précaution mais en laissant ces produits phytosanitaires sur le marché. » Nous affirmons en effet que le principe de précaution ne rime pas avec interdiction.

Aujourd’hui, nous vous renvoyons à un décryptage de la scientifique Catherine Hill publié le 21 janvier 2020 dans l’excellente revue de l’AFIS (Association Française pour l’Information Scientifique). Il se trouve que nous avions invité l’épidémiologiste, spécialiste de l’étude de la fréquence et des causes de cancers en France à un petit déjeuner intitulé : « Santé et environnement : pourquoi une telle foire d’empoigne ? ». Celle-ci a pris le temps de lire de livre de Fabrice Nicolino « Le crime est presque parfait – L’enquête choc sur les pesticides et les SDHI ». Il apparait que le fondateur du mouvement « nous voulons des coquelicots » s’éloigne allègrement des rives de la science pour rejoindre celle du militantisme. Il attaque « la carrière d’une agronome française devenue directrice de l’agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) en des termes assez nauséabonds et passablement sexistes ». En conclusion, Catherine Hill conclue que les lanceurs d’alerte Pierre Rustin et Paule bénit « se sont trouvés d’assez mauvais associés ».

Nous vous invitons à lire cet article sans concession ici : https://www.pseudo-sciences.org/Le-crime-est-presque-parfait