COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 22 mai 2019 – La publication de la note de synthèse de Oui à l’innovation ! – « Ce qu’il faut savoir sur les risques alimentaires » – permet de souligner un paradoxe : la France remporte la palme de l’alimentation durable et pourtant de nombreuses peurs sont soulevées (OGM, pesticides…). L’occasion pour Oui à l’innovation ! d’observer la fiabilité du système de sécurité alimentaire français et de pointer les progrès que vont apporter les nouvelles technologies dans ce domaine.

Substances susceptibles de contaminer les aliments, les risques alimentaires se divisent en trois catégories : les toxiques d’origine naturelle comme les mycotoxines, les métaux lourds tels que le plomb ou le mercure, et les risques infectieux qui incluent les bactéries, les virus et les parasites.

À la différence des métaux lourds ou des toxiques d’origine naturelle, le risque microbiologique est évolutif. Les populations bactériennes évoluent durant toute la vie de l’aliment, du champ à l’assiette. Peu médiatisés, les risques infectieux font pourtant de nombreuses victimes tous les ans. Dans sa dernière étude sur le sujet, Santé publique France constate que les risques infectieux sont responsables chaque année de 4,9 millions de cas symptomatiques. Avec pour conséquence : 42 800 hospitalisations et de 376 décès.

Le risque microbiologique est présent pour tous les types de denrées alimentaires qu’elles soient brutes, transformées, issues de l’agriculture conventionnelle ou biologique, proposées par des TPE ou des grandes entreprises agro-alimentaires.

La blockchain pour réduire les risques de défaillance humaine

Si les aliments se retrouvent contaminés, le système de sécurité sanitaire s’assure alors que la contamination n’affecte pas la santé publique. Envié par nos voisins européens, le système de sécurité sanitaire français est pourtant très critiqué depuis l’affaire Lactalis, en particulier la procédure de retrait et rappel des produits.

Cette affaire a révélé que les lots à risque auraient pu être identifiés bien plus rapidement. Comment ? En utilisant la blockchain.

Cette technologie peut garantir une traçabilité inaltérable, tout au long de la chaîne agroalimentaire. Elle mobilise tous les acteurs impliqués dans la vie du produit. Producteurs, transformateurs, distributeurs, chacun consigne à son tour, sur une même plateforme, les renseignements assurant une traçabilité de bout en bout. À l’arrivée, via un QR Code apposé sur l’étiquette du produit, toutes les informations sont accessibles pour le consommateur. Il connaît l’origine et le parcours du produit.

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 OAI risques alimentaires rapport juin2019