PERTURBATEURS ENDOCRINIENS :

besoin de pédagogie et de dialogue entre les parties prenantes pour avancer

Le colloque sur les perturbateurs endocriniens organisé au Conseil Régional Auvergne Rhône- Alpes par le groupe de travail et de recherche Oui à l’innovation ! et La Fondation Rovaltain a permis de dresser un état de l’art sur ce sujet complexe et émotionnel. Cosmétiques, médicaments, produits d’entretien, aliments, textiles… de nombreux éléments de notre quotidien contiendraient des perturbateurs endocriniens.

Près d’une dizaine d’experts se sont prêtés au jeu des questions réponses pour vulgariser leurs propos et contribuer à enrichir le débat public : Wilfried Sanchez (Directeur général de la Fondation Rovaltain), le Pr. Jean-François Narbonne (toxicologue), Hélène Moche (Directrice de recherche à l’Institut Pasteur de Lille), Grégory Lemkine (PDG du laboratoire Watchfrog), Patrick Levy (Union des Industries Chimiques), Véronique Moreira (Présidente de WECF France), Olivier Babeau (Vice-Président de la Fondation Concorde), Michel Deprost (Rédacteur en chef d’Enviscope), sans oublier Sabrina Debusquat (journaliste indépendante et auteur de « J’arrête la pilule »).

« Il est indispensable de multiplier les lieux de débats et d’échanges pour arriver à co-construire une stratégie efficace sur la gestion des perturbateurs endocriniens. Il y a de fortes convergences et un consensus sur la nécessité d’une définition commune au niveau européen. L’innovation est au cœur du dossier. Il faut encourager l’innovation qui permet d’ores et déjà de faire émerger des solutions encore incomplètes mais intéressantes » estime Pascal Perri, économiste, géographe et fondateur du groupe de travail et de recherche Oui à l’innovation !