Distributeurs et industriels font face aux demandes multiples et parfois contradictoires des consommateurs. Demandes qui portent bien souvent sur les fameux « produits sans ». Mais d’ailleurs, ces derniers ont-ils un avenir ? Aujourd’hui, quelles sont les attentes des consommateurs ? Comment s’y adaptent les industriels, quels signaux observent les distributeurs ? Pourquoi et de quelle façon sortir des contradictions des consommateurs

Au micro de Pascal Perri, ce nouveau webinaire d’OAI, tente de répondre à ces interrogations et embrasse, du même coup, les grandes tendances de consommation agroalimentaire de l’époque.

Pour Lise Pinhas, Directrice catégorie traiteur chez Carrefour : « Il y a une forte différence entre les intentions des consommateurs et la réalité de leurs achats. Car au moment de faire son choix en rayon, la première contrainte reste, bien souvent, le prix. Les intentions qui se portent d’abord sur le bio, la localité ou la saisonnalité se confrontent alors à l’accessibilité »

Au chapitre des grandes tendances de l’assiette française, Philippe Goetzmann, consultant spécialisé dans les évolutions de consommation souligne que « la consommation vit à l’ère de la suspicion. Les acheteurs ont du mal à faire confiance. C’est un sentiment nourri par des conflits incessants au cœur de la filière agroalimentaire depuis 20 ans ».

En amont de l’acte d’achat, Marie-Laure Empinet, Présidente de l’USIPA (Union des Syndicats des Industries des Produits Amylacés et de leurs dérivés) rappelle les contributions concrètes des amidonniers pour aider leurs clients à fabriquer des produits moins gras, moins salés, moins sucrés… Elle note par ailleurs que : « pour obtenir un résultat satisfaisant en agroalimentaire, il faut respecter la science de l’aliment. Dans nos laboratoires d’application, des scientifiques cherchent et examinent les tendances pour répondre au mieux aux demandes de nos clients. Mais on ne peut pas faire un produit sans rien ! »

Ainsi ne faut-il pas réinjecter de la science derrière les idées reçues sur l’alimentation ? Et pourquoi pas oser le marketing scientifique ? En tête des préoccupations des français :  la santé ! 

Carrefour, persuadé que l’on ne peut avancer seul, travaille avec toute la chaine de valeur de l’agroalimentaire pour lever les freins des consommateurs sur les différentes ambivalences, notamment celle des produits transformés

Mais transformer le produit n’est pas le dégrader. Ne doit-il pas, parfois, être modifié pour être tout simplement consommable ?  Lise Pinhas, note que « derrière cette question-là, existe la crainte d’une opacité d’une transformation qui viendrait abimer les apports nutritionnels de l’aliment originel »

Des débats riches en interrogations à découvrir en intégralité en visionnant notre webinaire.